mercredi 9 mars 2011

La femme ou plutôt l'humaine

Hier, c'était la journée "de la" femme ou "des" femmes (je vous laisse choisir).

Une nouvelle fois, on a senti les tensions dans l'air. Au bureau, les femmes étaient invitées à un déjeuner-causerie (organisé par un gars). Une quarantaine de femmes sont venues. Les seuls hommes présents étaient les directeurs (et l'organisateur), occupant comme par hasard les postes haut-placés. Parmi le personnel de soutien, les secrétaires, les agentes de bureau, aucune n'était présente. Contraintes ou désintérêt?

La causerie était animée par des instigatrices d'un organisme pour les femmes. Une dame très sympathique nous parlait des premiers souffles de son groupe, de certains maris qui ne savaient pas qu'ils devaient demander la permission à leur femme avant de leur sauter dessus quand ils en avaient envie. Elle nous a aussi mentionné un voyage où, pour la première fois, des femmes laissaient leur mari à la maison... avec des tas d'instructions sur les armoires (ça me rappelait le film Shirley Valentine). Malgré tout, cinq monsieurs sont tombés malades. C'était en 1981. Ça ne fait pas si longtemps.

Soubresauts intérieurs.

Et voilà, je plonge une fois pour toute. Il y a tellement de choses à dire sur le sujet, tellement de passions soulevées, tellement de visions. Et ça s'imbrique dans tout : le travail, le couple, la position sociale, la religion, l'humain, etc.

La femme est tellement devenue un symbole "controversé" que je parlerai plutôt de l'humainE avec un grand "e". Ça remet les choses en perspective. Parce qu'ultimement, c'est l'égalitarisme que je prône, pas le féminisme ni le masculinisme.

Pour terminer, deux articles de la Presse pour la journée de la femme :
"Ça prend l'union des deux pour aller plus loin. Le mélange parfait, du meilleur de l'homme et du meilleur de la femme. Également."
"On aurait tort, à l'autre extrême, de banaliser le retour en force de la «pitoune» soi-disant libérée."

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